• Texte au verso de l'album "Ma liberté"

    Traduction du texte au verso de l'album "Ma liberté"

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    Traduction francaise du texte allemand au dos de la pochette du LP "Ma Liberté"

    Esther chante d’une voix chaude et profonde qui prend sa source au plus profond du cœur.

    Elle a acquis sa notoriété en quelques semaines alors que d’autres mettent des années.
    Dès sa première apparition sur scène à l’Olympia, la critique française a été unanime : Paris et les départements entre le Havre et Marseille avaient gagné une nouvelle star.

    Pourla France, où la coutume veut que les jeunes talents s’épanouissent prudemment, cette surprise musicale est arrivée du jour au lendemain.

    Onzième enfant d’une famille d’origine espagnole, Esther a grandi en Israël. Esther n’a pas été épargnée par la vie. Elle a vécu comment son père et sa mère ainsi que 5 de ses frères et sœurs ont péri dans le chaos de la reconstruction; Elle abandonna alors ses études. Esther Galil commença par travailler dans un kibboutz. Ces "jeunes durs" qui devaient chaque jour se battre pour survivre, lui apportèrent bien plus que ses ambitieux camarades d’études à l’existence plus sûre.
    C’est dans cette situation qu’Esther a trouvé un réconfort dans la musique. Elle chantait des chansons folkloriques et décrivait dans ses chansons les belles choses de la vie et les joies simples : l’avènement du jour nouveau, le miracle de la nature, la solitude et l’amour.

    Des amis lui conseillèrent de renoncer au travail dans le kibboutz afin de pouvoir se consacrer exclusivement à la musique.
    Esther fit dès lors confiance à un manager et constate très vite que le jeune malin ne cherche qu’à faire de l’argent avec son don pour le folklore.

    Esther a dit: "Je dois pouvoir me sentir libre musicalement, c’est pour cela que je suis allée en France. Je suis israélite, sans racisme fanatique et je ne crois pas à la signification symbolique du mur des lamentations. Je suis curieuse de chaque chose que je vais encore rencontrer dans ma vie".

    Elle rencontre Michel Sardou et fait la première partie lors de sa tournée. Son premier disque atteint les sommets du hit-parade. "Le Jour se lève" la consacra à jamais.

    Pendant quelques mois, elle fut surnommée "Miss Black Panther" et fut l’égérie des "blousons noirs", mais on remarqua très vite que ce rôle ne lui collait pas du tout.

    Qui l’a toujours désignée comme "Mademoiselle Voix" voyait juste.

    On l’aime ou on ne l’aime pas, mais on ne peut rester insensible face au son chaud et grave de sa voix.